« La boite noire », de Ito Shiori, en librairie le 4 avril..

Au Japon, dénoncer des violences sexuelles n’est pas sans conséquence. La journaliste Shiori Ito en a payé le prix fort..

Au Japon, porter plainte pour viol est synonyme pour les femmes de véritable suicide social. Une femme a pourtant pris le risque de parler à visage découvert. En 2015, Ito Shiori a 26 ans, elle est journaliste. Un soir, elle rejoint N. Yamaguchi , directeur dans une grande chaîne de télévision et proche du Premier ministre, au restaurant pour parler affaires. Quelques heures plus tard, elle reprend conscience dans une chambre d’hôtel, en train de se faire violer.
Confrontée à la mauvaise volonté des pouvoirs publics et au silence des médias, Shiori mènera seule l’enquête sur sa propre affaire. A ce jour, elle n’a toujours pas obtenu justice.


Ce livre est son histoire, sa voix, et surtout son combat pour faire changer le regard que porte la société japonaise sur les victimes d’agressions sexuelles.

 

Shiori Ito est journaliste et réalisatrice de documentaires.

« La Boîte Noire, son livre témoignage dénonçant les violences sexuelles au Japon en enquêtant sur son propre viol, reçoit en 2018 le Best Journalism Award. La presse internationale lui a consacré de nombreux articles et interviews, en particulier le documentaire de la BBC « Japan Secret Shame » diffusé au printemps 2018.

« Cette nuit-là, j’ai été violée. Mon cauchemar a commencé. »

« Je veux parler, à visage découvert, pour toutes les femmes qui ont peur de le faire parce qu’ici, au Japon, ni la police, ni la justice ne soutiennent les victimes de crimes sexuels. Le viol est tabou. »